Yacoubou Dembelé, a écrit la lettre de protestation en tant que membre du Haut Conseil des Maliens de France (HCMF).

Après la publication de la lettre de contestation de Yacoubou Dembelé sur les dérives de la gestion du président du Haut Conseil des Maliens de France (HCMF), Hamedy Diarra, nous avons reçu la réplique de son camp. Lisez plutôt.

Les reproches de Monsieur Dembélé Yacoubou (Y.D.) à l’adresse du HCMF aujourd’hui sont insignifiants par comparaison aux actes graves dont lui-même s’est rendu coupable au sein de la communauté malienne de France et ce, depuis des années. Les exemples ne manquent pas. En voici seulement 3 parmi tant d’autres.

1/ La nomination d’Y.D. au Conseil Économique, Social et Culturel est une véritable gifle donnée aux Maliens de France par le président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Monsieur Habib Sylla. C’est une gifle car le Haut Conseil en France (HCMF) n’a même pas été consulté alors que c’était à lui de proposer le candidat de son choix à ce poste.

2/ Le trafic d’influence est le lot quotidien d’Y.D. Le dernier fait remonte à la campagne pour l’élection du président et de l’appellation du démembrement du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur en France. A cette occasion, il n’a pas hésité de véhiculer au sein de la diaspora malienne en France un mensonge selon lequel il était le candidat du président IBK à ce poste.

3/ Toujours à l’occasion de la campagne du Haut Conseil, Y.D. a dépensé des milliers d’euro plutôt pour acheter des voix au lieu de faire une campagne honorable comme tous les autres candidats. Cet argent venait d’où ? Nous avons à présent la réponse à cette question et c’est sa propre sortie médiatique qui révèle son origine. Retour de l’ascenseur oblige, voilà les raisons objectives des attaques perfides d’Y.D. contre Hamedy Diarra et Diadié Soumaré pour la reconduction d’Habib Sylla dont tout le monde connait la méthode d’achat des voix pour gagner une élection. Les Maliens n’admettent plus ce genre de manœuvre qui a plombé la démocratie malienne et entraîné le pays dans la mauvaise situation où il se trouve. Pour mémo, un industriel français de renommé mondiale est mis en examen pour les mêmes faits d’achat de voies au cours d’élection.

La gestion du président Hamedy Diarra n’est certes pas parfaite, mais apprenez, Monsieur Y.D. que le linge sale se lave en famille et non sur la place publique et encore moins sur la toile mondiale. Souvenez-vous, Monsieur Y.D., que dans un passé très récent, vous avez été coupable de dérives démocratiques et de mauvaise gestion en tant que président d’une structure en France. Si vous voulez voire les preuves étalées sur la place publique, continuez à tirer sur votre camp.

A bon entendeur, salut.

A. SYLLA