Canicule : 700 morts supplémentaires en France
Des gens se rafraîchissent dans des bassins à proximité de la tour Eiffel, à Paris le 1er juillet 2015.
Entre le 29 juin et le 5 juillet, la mortalité était en hausse de 7% par rapport à la moyenne observée à la même période de l’année sans épisode de canicule.
Entre le 29 juin et le 5 juillet, 700 décès supplémentaires ont été enregistrés par rapport à la moyenne observée à la même période de l’année sans épisode de canicule, annonce le ministère de la Santé, jeudi 16 juillet. Cette hausse de 7% de la mortalité est présentée comme « limitée » : en 2003, les fortes chaleurs avaient provoqué 15 000 décès supplémentaires (+55%).
« Les pouvoirs publics se sont mobilisés très tôt et massivement pour faire face à cet épisode de canicule », vante le ministère, permettant de « contenir [son] impact sanitaire ». Les urgences ont tout de même été « fortement sollicitées », avec 3 580 passages en lien avec la chaleur, soit trois fois plus qu’à la même période sans canicule, mais le système n’a pas été « engorgé ». Le nombre de décès comprend par ailleurs des morts indirectement liées à la canicule, notamment des noyades.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, assure rester « pleinement mobilisée » à l’heure où la France fait face à une nouvelle vague de chaleur. Le département du Rhône est actuellement placé en vigilance orange canicule par Météo France : 39 à 40 °C sont attendus jeudi après-midi en centre-ville de Lyon. Sur le Dauphiné, la Bourgogne, le Centre, l’Île-de-France et l’Auvergne, les températures devraient atteindre de 36 à 39 °C, mais cet épisode de fortes chaleurs sera « cependant sensiblement moins durable » que celui de début juillet.