Deux autres soldats français morts au Mali
Quelque 3.500 militaires français sont aujourd’hui engagés dans l’opération Barkhane.
Blessés dans l’explosion d’une mine ce mardi au Mali, deux soldats français ont succombé à leurs blessures la nuit dernière. La mort de l’un de leur collègue militaire, âgé de 19 ans, avait déjà été annoncé ce mardi par l’Elysée.
Après l’annonce de la mort d’un soldat français au Mali dans l’explosion d’une mine ce mardi, l’Elysée annonce que deux autres, blessés dans le même accident, ont succombé à leurs blessures dans la nuit.
“Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d’Auxonne des suites de leurs blessures après l’explosion d’une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane dont l’objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme. Il salue avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays”, écrit l’Elysée dans un communiqué diffusé ce mercredi.
L’explosion s’est produite alors que leur véhicule, situé en tête de convoi, approchait de sa destination, la ville de Tessalit, au cours d’une opération dans le nord du Mali.
Les trois blessés, dont deux grièvement atteints, ont été secourus par les équipes médicales de la force et transportés à la base française Gao, en vue de leur évacuation vers la France. Mais tous les trois ont succombé à leurs blessures.
17 soldats français ont perdu la vie depuis le début de l’intervention militaire au Mali en 2013.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 aux mains de groupes djihadistes. Ces derniers ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
Quelque 3.500 militaires français sont aujourd’hui engagés dans l’opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l’opération Serval et qui oeuvre dans toute la région du Sahel.