Deux groupes djihadistes progressent dans le centre et le sud du Mali
Le prédicateur radical Amadou Koufa, qui se cacherait dans sa région natale de Mopti, près de la frontière burkinabè.
Deux policiers et deux civils ont été tués samedi 19 septembre dans une attaque à Bih (centre), imputée au Front de libération du Macina (FLM), selon des sources sécuritaires maliennes. Apparu début 2015, le groupe djihadiste tire son nom d’un empire théocratique peul du XIXe siècle centré sur la région de Mopti. Il est dirigé par le prédicateur radical Amadou Koufa, qui se cacherait dans sa région natale de Mopti, près de la frontière burkinabè.
Dans un enregistrement récent en peul dont l’AFP a pu consulter la traduction, le prêcheur appelait à viser les intérêts français. « Il a promis à tous ces jeunes qui s’entraînent dans des champs de la région de Mopti de rétablir l’empire peul du Macina, en créant un califat peul », selon une source sécuritaire.
Le FLM opère avec la katiba (unité combattante) « Khaled Ibn al-Walid » de Souleymane Keïta, d’après les services de sécurité du Mali, qui sont à leurs trousses. Souleymane Keïta, originaire du Sud, et Amadou Koufa, implanté dans le centre, ont tous deux fait leurs classes lors de la conquête du Nord en 2012, combattant alors aux côtés du Touareg Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe islamiste Ansar Dine.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg. Les djihadistes ont été en grande partie chassés en janvier 2013, à la suite du lancement, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques djihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin, le sud du pays.
Attaques et attentats. Sept Maliens arrêtés en août en Côte d’Ivoire et extradés vers le Mali ont reconnu, selon une source proche du dossier, appartenir à la katiba « Khaled ibn al-Walid » et avoir participé à des attaques contre des localités du sud et du centre de leur pays. Leurs révélations ont conduit à l’arrestation début septembre de trois hommes, présentés comme les « cerveaux » d’attentats récents contre un domicile d’employés de l’ONU, ainsi que contre des postes de sécurité à Bamako et dans sa périphérie.
Le profil de ces trois suspects confirme leurs liens avec les islamistes du Nord. L’un d’entre eux, âgé de 35 ans, serait « la deuxième personnalité » du FLM, et surtout un ancien de la police islamique de Tombouctou (nord-ouest) sous la loi djihadiste, tout comme Souleymane Keïta. Au domicile d’un autre, considéré comme le logisticien de la cellule, a été saisi un important lot d’armes de guerre.
Au moins une dizaine de personnes ont péri dans les attaques imputées au FLM, qui a frappé au cours des neuf derniers mois dans plusieurs villes du centre comme Nampala, Ténenkou, Dioura, Boulkessi et Dogofry. Par ailleurs, un fidèle d’Amadou Koufa a revendiqué auprès de l’AFP une participation à l’attaque, en août, de l’hôtel Byblos à Sévaré, près de Mopti, ayant fait au total 13 morts, dont quatre parmi le personnel d’une société sous-traitante de la mission de l’ONU (Minusma).
Le Monde.fr avec AFP
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Ansar dine et leurs petits chefs pervers sont aujourd’hui montrés du doigt pour les crimes monstrueux qu’ils font sur nos enfants. Ag Ghali et son djihadisme dont personne ne veut a voulu assouvir ses pires fantasmes en prenant nos filles et nos fils des populations de kidal et de tout le nord du Mali. Ag Ghali est l’esclave d’AQMI, il n’est plus le chef de rien. Qu’il applique à sa femme et ses enfants sa charia, nous on en veut pas. Les mouvements de femmes et les mouvements de citoyens de kidal et de tout le pays doivent s’unir pour lutter concrètement contre le cancer. Ag Ghali-AQMI même maladie. Le vaccin on le connait tous, un trou bien profond dans le désert pour enfouir tous ces malades. « Islam OK, Charia KO get out ».
Moi aussi je dis OK pour l’Islam ma religion et je veux aussi KO pour la charia de ces dégénérés malades mentaux que nous refusons. Ils se servent de l’islam pour couvrir leurs perversions. Ag Ghaly est de plus en plus accusé d’actes pervers et d’une cruauté sans limite avec les enfants qu’il enlève à leurs parents. Les citoyens de Kidal, du nord du mali mais aussi de tout le pays doivent s’unir pour lutter contre ces terroristes, djiadistes, salafistes … appelez les comme vous voulez !
L’islam est une religion de paix. Comment Ag Ghaly peut il vouloir appliquer la charia a kidal ou dans le reste du mali? Nos enfants ne méritent pas un tel avenir. Les mouvements de femmes et les mouvements de jeunes commencent à faire entendre leurs voix dans tout le nord du mali islam ok charia ko. Ces djiadistes qui se disent musulmans ne sont que des terroristes. Ag GHALY et KOUFFA, même combat.
Tous les djihadistes sont des terroristes qui se cachent derrière l’islam pour appliquer une charia dont les citoyens de kidal ne veulent pas. Ces salafistes sont soumis à AQMI et maintenant à Daesh puisque Ag ghaly a perdu son autorité sur eux.
Je crois dans ces mouvements de femmes et mouvements de jeunes. Ceux sont eux qui ont la solution face aux vieux fous comme Kouffa ou Ag Ghaly