Deux terroristes tués fin novembre par les forces françaises dans le Sahel
Deux terroristes ont été tués fin novembre lors d’un accrochage avec les forces françaises, engagées alors dans une série d’opérations au Mali et au Niger, selon des sources militaires françaises.
Au cours d’une série d’opérations baptisée Vignemale, qui s’est déroulée de fin octobre à fin novembre, deux terroristes ont été mis hors de combat, au cours d’un accrochage et plusieurs individus ont été appréhendés par les autorités locales, c’est-à-dire maliennes et nigériennes, selon l’état-major de l’armée française à Paris. L’identité des deux hommes tués n’a pas été divulguée.
L’objectif de ces opérations était de revenir dans des lieux déjà soumis dans le passé à des patrouilles, afin de s’assurer notamment que des axes n’aient pas été minés, selon une source militaire.
A cette occasion, une vingtaine de caches ont été découvertes, et six pick-up ont été interceptés, a précisé l’état-major, qui a ajouté que ces opérations avaient mobilisé un total de 1.000 soldats français, dans l’Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali.
Ces opérations se sont notamment concentrées sur une passe désert, un carrefour emprunté par les jihadistes, a-t-on précisé de même source.
En vigueur depuis le 1er août 2014, l’opération militaire française Barkhane mobilise environ 3.500 hommes dotés de chasseurs-bombardiers, d’hélicoptères de combat et de blindés, pour lutter contre le terrorisme dans cinq pays : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Elle est dirigée par un état-major installé à N’Djamena.
AFP