Gianni Infantino élu président de la FIFA
Gianni Infantino, après son élection.
Gianni Infantino (45 ans) est le nouveau président de la FIFA. L’Italo-Suisse a été élu au deuxième tour ce vendredi à Zurich, devançant avec 115 voix le Cheikh Salman (88 voix).
Avec 115 voix recueillies (sur 207) au deuxième tour, Gianni Infantino (45 ans) a été élu ce vendredi président de la FIFA pour un mandat de quatre ans. L’Italo-Suisse succède à Sepp Blatter, en place depuis 17 ans. Le secrétaire général de l’UEFA a devancé le Cheikh Salman (88 voix), le Prince Ali (4 voix) et Jérôme Champagne (0 voix). Ces deux derniers ont donc très majoritairement reporté leurs voix du premier toursur Infantino, lui permettant d’être élu grâce à la majorité des suffrages exprimés dans ce second tour.
Longtemps confiné dans l’ombre de Michel Platini à l’UEFA, ce juriste a su tirer profit de la chute de son patron pour accéder aux plus hautes responsabilités du football mondial. «Le foot a traversé des moments durs, des moments de crises, mais c’est fini. On doit appliquer la bonne gouvernance, la transparence», a-t-il assuré dans un discoursaprès l’annonce de son élection.
lequipe.fr
Gianni Infantino, un sacre politiqueL’ancien secrétaire général de l’UEFA succède à Joseph Blatter à la tête de l’instance reine du football. Désormais, place aux réformes… Tout le monde a déjà vu sa tête. Désormais, on connaîtra son nom : Gianni Infantino. L’homme au crâne aussi impeccable que Fabien Barthez présent à chaque tirage au sort organisé par l’Uefa est le nouveau patron de la Fifa. Il succède ainsi à Sepp Blatter dont l’interdiction d’exercer toute activité liée au football a été réduite cette semaine à six ans au lieu de huit. Si sa notoriété n’a rien de comparable avec celle de celui de qui il aurait dû rester dans l’ombre, Michel Platini, ce résultat n’a rien de surprenant. Car Gianni Infantino manie à merveille l’art de la politique et a toujours su flairer les bons coups. Secrétaire général de l’UEFA depuis 2009, l’homme de 45 ans, ancien professeur de droit à l’université de Neuchâtel, qui règne à présent sur l’instance phare du football mondial est moitié suisse, comme Sepp Blatter, et moitié italien, comme les origines et le club de coeur de Michel Platini, dont il a d’ailleurs longtemps été l’homme de confiance. Politique; L’Italo-Suisse est donc une anguille qui n’annonce rien de bon quant à la révolution que tout un chacun aimerait le voir mener au sein de Fifa. En effet, sa droiture semble bancale et s’incline en fonction de ses intérêts comme en 2009 quand il n’hésite pas à soutenir officiellement Michel Platini lors de l’élection du président de l’Uefa face à Lennart Johansson, qui lui a ouvert les portes de l’instance européenne en le nommant directeur du département juridique. Un habile retournement de veste qui ferait rougir les hommes politiques les plus chevronnés. Comme le successeur annoncé mais déchu de Sepp Blatter, celui que l’Uefa a envoyé « au dernier moment » à la conquête de la planète foot défend le fair-play financier et les petites nations. D’où son idée de passer à une Coupe du monde à 40 équipes soit 8 de plus qu’actuellement. Une mesure qui, au-delà de flatter l’ego des pays les moins influents, constitue un marché plus que juteux… Également, au programme de ses grandes réformes annoncées, on le dit prêt également à lancer une grande réforme sur les transferts, ainsi qu’un vaste Grenelle sur la place de la technologie dans le football. Plus qu’une avancée, un réel point de rupture avec Platoche, fervent opposant à la vidéo. Mais là où Gianni Infantino sera réellement jugé, ce sera à l’aune de l’opération mains propres qu’il se dit prêt à mener. Il lui reste quatre ans pour cela… lepoint.fr |
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