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HCMF : la diaspora malienne en France revient de loin
Hamedy Diarra, président du HCMF (au centre) entouré de quelques leaders associatifs de la diaspora malienne en France.
M. Sylla, l’un des acteurs majeurs de l’union au sein du HCMF explique les tenants et aboutissants du conflit qui oppose les leaders associatifs de la diaspora malienne de France.
HCMF : la diaspora malienne en France revient de loin
Depuis sa création en 1992 sous le nom de Conseil des Maliens en France (CMF), présidé par Makan Sidibé, jusqu’à l’élection du 24 Mai 2014, la diaspora malienne a toujours été divisée entre deux tendances se réclamant du même mouvement au grand dam des intérêts du Malien vivant en France. La nouvelle donne : Aussitôt élu, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a demandé à ce que les Maliennes et les Maliens de France soient unis derrière une et unique structure représentative de notre diaspora, Il a expressément demandé aux deux présidents de l’époque, Mamadou Cissé (CBMF) et Hamedy Diarra (HCMF) de tout faire pour réaliser cette union. Ce qu’ils ont accepté de faire. Mieux, ils se sont rendus chez le Conseil des sages pour porter la bonne nouvelle. Une commission mixte a même été mise en place par les deux bureaux pour réaliser le projet, au grand soulagement de la diaspora. Mais en janvier 2014 à la Bourse du Travail de Paris-République, lors de l’Assemblée Générale du CBMF organisée par Mamadou Cissé et son bureau, les participants découvrent avec étonnement et amertume que le projet avait échoué depuis le mois de novembre 2013 et que le président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), Habib SYLLA, avait demandé le renouvellement du Bureau du CBMF deux mois au paravent. En matière d’opacité de gestion d’une structure, difficile de faire mieux. Devant ce constat amer, l’Assemblée Générale a imposé deux actions fondamentales : -1- la réalisation de l’union avant le renouvellement du bureau, -2- la formation de la « commission neutre de médiation » pour réaliser l’union. Cette commission neutre de médiation à laquelle j’ai été membre, a été mise en place au bout de quelques semaines et elle a été présidée par Mamadou Bathily. Je salue au passage tous les membres (sans exception) de cette commission qui a fait un travail extraordinaire pour la réalisation de cette union dont l’aboutissement a été la signature le 4 mars 2014 de l’Accord d’Engagement pour l’Unité des Maliens de France. Cet accord met en place deux commissions pour la réalisation du projet d’union dont la finalité est l’élection du président de l’unique bureau du démembrement du HCME (Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur) en France. Ces commissions sont : -1- la « commission neutre de médiation » transformée en « commission d’information, mobilisation et de sensibilisation »,
-2- la « commission générale de renouvellement du bureau du démembrement du HCME en France. Compte tenu de l’activité professionnelle du président de la « commission d’information, mobilisation et de sensibilisation », ce dernier n’étant pas disponible pour les travaux de la « commission de renouvellement du bureau » comme recommandé par l’accord, j’ai eu l’honneur et le privilège de le remplacer au sein de la dite commission. Ce remplacement a été décidé par la « commission d’information, mobilisation et sensibilisation et accepté par les partenaires de la « commission de renouvellement ». Exigence de l’accord en ressources humaines : L’accord stipule en page 3 que les membres de la « commission de renouvellement du bureau » doivent être disponibles, loyales et impartiales durant l’ensemble du processus de renouvellement et mettre l’intérêt général de la diaspora malienne de France au-dessus de tout. Les constats : -1- les 3 premiers jours des travaux (7, 8 et 9 avril) ont été perdus dès le départ car plus de quatre-vingt-dix pour cent des membres de la commission ont été absents. -2- la plupart des membres de la commission n’étaient disponibles que deux heures par jour (18h-20h). -3- la composition de la commission n’était pas du tout homogène. Cela a été un des facteurs de perturbation systématique de l’avancement normal des travaux. Certains membres, particulièrement ceux représentant le CBMF, ont régulièrement tiré la commission vers le bas. -4- d’autres membres de la commission ont brillé par leur absence pendant toute la durée des travaux. -5- les représentants du CBMF et le mandataire du candidat Mahamadou Cissé ont déserté la commission, sans l’officialiser, dès la distribution du premier jet du fichier électoral pour étude et amendements. Toutes les remarques et tous les amendements apportés par les autres membres de la commission ont donné lieu à une étude approfondie. Cela a permis à la commission d’apporter toutes les modifications et toutes les corrections nécessaires au premier jet du fichier électoral pour obtenir le fichier électoral définitif. -6- les absents pendant la phase de validation du fichier électoral par la commission (représentants des candidats Mahamadou Cissé et N’Tji Diawara) ont attendu l’arrivée de la délégation de supervision de l’élection envoyée par le HCME pour présenter leurs contestations du fichier à la dite délégation. La commission a démontré, fichier à l’appui, que toutes ces contestations étaient sans fondement. C’est ainsi que le fichier électoral définitif a reçu l’approbation de la délégation de supervision de l’élection. L’élection : En fait il y avait deux élections :
Les résultats : -1- Entre les deux appellations de la structure (CBMF et HCMF), les électeurs ont choisi HCMF avec un score sans appel de 68,79 pour cent des voix, -2- Entre les quatre candidats en lice, Hamedy Diarra a été choisi par les électeurs avec un score de 42,12 pour cent des voix exprimées, tandis que les trois autres candidats ont eu respectivement :
-3- Conformément aux termes de l’accord signé le 4 mars 2014, la traduction en nombre de sièges dans le nouveau bureau du HCMF a donné les résultats suivants :
-4- Tous les documents produits par la commission de renouvellement sont disponibles, en particulier « le fichier des associations membres du HCMF », « le rapport final » et le « rapport financier ». La composition du bureau du HCMF unifié : Malgré la clarté des résultats de l’élection et de l’accord signé, la formation du nouveau bureau a donné lieu à la résurgence des vieux démons où les vrais coupables veulent à tout prix se faire passer pour des anges. Leur technique est simplement l’association :
Ces coupables sont en fait des personnes à la fois incapables de construire quelque chose de valable et jalouses de toutes réalisations sérieuses faites par d’autres. Ces coupables n’excellent que dans la destruction et l’empêchement de la construction. C’est pour toutes ces raisons que :
Par conséquent, nous sommes en présence d’un bureau incomplet avec tous les ingrédients réunis pour perturber voire paralyser le bon fonctionnement du HCMF unifié par la faute d’une minorité, la même qui a fait de la division une profession depuis des décennies au sein de la diaspora malienne en France. Ces Messieurs oublient :
Reproches faites par les opposants à l’union : Voici, en résumé, la liste des arguments avancés par les opposants à l’union pour empêcher la diaspora d’avancer dans la direction de l’union chèrement et valablement acquise avec l’élection incontestable du 24 mai 2014.
Ma réponse est sans ambiguïté.
Conclusion : Par contre, la preuve est faite qu’il existe au sein de la diaspora malienne en France des manipulateurs, des menteurs voire des irresponsables qui renient leur engagement et déshonorent leur propre signature. La non dissolution du CBMF 15 jours après l’élection, une des clauses majeures de l’accord, est la preuve irréfragable de ce reniement d’engagement. A. SYLLA
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Que nous vaut l’honneur de ce déballement aujourd’hui ? Les élections ont eût lieu il y a plus d’un an et c’est maintenant que le débat à lieu. Cela ressemble plutôt à une campagne de vengeance personnelle ou salir le nom de certaines personnes. A ma connaissance il y a peut être eu des rapports notamment financier qui sont rester dans les tiroirs. Pourquoi ne les publiez-vous pas ? Pire encore les membres du bureau eux meme n’en n’ont pas connaissance et leurs président reste muet sur ce sujet.
Anonyme, je vous donne raison sur un seul point qui est la parution tardive de cet article par rapport à la date de l’élection, il y a presque un an. La raison à cela est toute simple. Deux articles précédents sur ce site sont à la base de cet article qui est une réponse à ces articles qui sont: 1- LES MALIENS DE FRANCE DIVISES( de Fousseni Traore, paru le 29 novembre 2014). 2-MALIENS DE FRANCE: QUI A VIOLE LE CONCENSUS ?, paru le 1er décembre 2014). C’est en prenant connaissance de ces deux articles il y a à peine 1 mois que j’ai décidé de réaliser cet article pour que les maliennes et les maliens de la diaspora puissent avoir les informations indispensables à la bonne compréhension de la situation. Celles et ceux qui me connaissent savent pertinemment que je n’ai ni l’intention, ni le temps de rentrer dans un jeu perfide de vengeance personnelle avec qui que ce soit. Quant à salir le nom de certaines personnes, je réfute catégoriquement cette accusation car ce sont ces mêmes personnes qui se sont chargé de le faire à travers leurs actions dans ce processus. Je n’ai fait que relaté les faits. Pour finir, sachez que mon combat est la réalisation et la consolidation de l’Union des maliennes et des maliens de la diaspora au sein d’un Haut Conseil des maliens de France Unifié.