IBK /Sanogo : accointances et connivences ?

Saura-t-on jamais la réalité  des relations incestueuses entre IBK et l’auteur du coup d’État du 22 mars 2012 ?

Les chancelleries occidentales et la procureure Fatou Ben SOUDA de la Cour Pénale Internationale (CPI) suivent comme du lait sur le feu le cas  Sanogo. Le coup de force du capitaine désormais général Sanogo  et de ses hommes fut du pain béni pour président de l’honneur du Mali et de la dignité des maliens. Et, il est vraiment difficile de dire ou de démontrer que Sanogo et IBK se connaissaient avant ce jour du 22 mars 2012, le jour de leur destin.

IBK commençait à avoir des difficultés pour assurer son train de vie. De 45 députés en 2002 son parti, le RPM, le jour du coup de force en avait 10. Son aura n’était plus de sainteté, ses meilleurs amis le fuyaient pour le PDS.

Si donc à priori, personne ne peut soutenir qu’IBK était de mèche avec les Sanogo. A posteriori, le jour du coup d’État,  IBK a été appelé 18 fois par Sanogo. IBK dira  qu’il n’a pas décroché son téléphone dans Jeune Afrique, mais comment savait il qui l’appelait ? Secret de Dieu ou secret des hommes ?

Soumaila Cissé, Modibo Sidibé, Dioncouda Traoré furent malmenés mais pas IBK. Pourquoi ? IBK  dira que sa personnalité l’a protégé. Une chose est sûre les putschistes ont voulu qu’IBK gère la transition ce qu’il a refusé. Après les militaires l’ont approché  et ils l’ont proposé leur aide contre une certaine amnistie.

←Le capitaine bombardé général Sanogo va-t-il éviter la CPI?

Sanogo après son arrestation reconnaîtrait qu’il avait mené campagne pour Ladji Bourama. Une fois IBK élu, la proximité entre les deux hommes s’est dévoilée au grand jour. IBK a nommé conseiller très Spécial Maître Mamadou Gakou ce juriste atypique, celui-là même qui avait rédigé l’Acte Fondamental de Sanogo (sa Constitution).

IBK a nommé Moussa Diawara, cet autre officier hautement supérieur directeur de la Sécurité d’État  (poste très sensible), auparavant Sanogo son ami et camarade de promotion l’avait nommé chef d’état-major de la garde nationale. Il est vrai aussi qu’il est neveu d’IBK.

IBK a nommé Oumar Dao dit Baron, un autre officier, DIEU sait que le Mali en regorge,  chef d’état-major particulier (poste très sensible aussi) celui-là même qui fut ex-directeur du prytanée militaire de Kati pépinière de nos  officiers, ex-patron de Sanogo et qui tenez-vous bien était en formation à Paris au moment du coup de force. Il a de sitôt arrêté sa formation pour rentrer au Mali participer à la fête. Oui, au Mali prou ou peu formé importe peu. Ce qui importe c’est  de participer au partage de gâteau. Pauvre Maliba. Les officiers généraux Oumar Dao et Moussa Diawara sont cousins de par leur mère respective qui sont sœurs. Ils sont neveux d’IBK et très proches de Sanogo.

Moussa Sinko Coulibaly,  cet autre officier détenteur de grade regagne son poste de directeur de l’école  de maintien de paix Alioune Blondin Bèye après son aventure ministérielle, après avoir été directeur de cabinet avec rang de ministre de Sanogo.

Certes Sanogo a été arrêté. Il sera jugé, condamné puis gracié. Sanogo voulait juste une chose éviter la CPI il l’a eue. IL  a bel et bien échappé à la justice internationale principe de subsidiarité oblige.

Dans l’affaire des bérets rouges et de la vendeuse de l’ORTM tuée d’une part et des bérets verts entre eux d’autre part,  si justice il y aurait elle serait forcément divine.

 Boubacar SOW

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