Les promesses du premier salon de l’immobilier malien à Paris

Les ministres de la promotion de l’Investissement et du secteur privé, Mamadou Gaoussou Diarra (d) et des Maliens de l’extérieur, Abdramane Sylla (c) au salon de l’immobilier malien à Paris .

Comment résoudre les problèmes immobiliers des Maliens de France? Tel était le pari du premier salon de l’immobilier malien à Paris.

Organisé par l’agence événementielle Ethik Agency  en partenariat avec l’Association des promoteurs immobiliers du Mali (APIM) dans le but d’offrir aux visiteurs l’information, l’assistance et le choix dans l’accès à la propriété au Mali, sous ses multiples conditions en un laps temps, le salon a tenu toutes ses promesses.

Du 23 au 25 octobre, le Palais des Congrès Paris Est à Montreuil où se tenait le salon a reçu plus de mille visiteurs selon les organisateurs. « Les Maliens de l’extérieur et singulièrement ceux de France et d’Europe, longtemps victimes  d’escroqueries et d’arnaques en matière immobilière, souhaitent aujourd’hui commercer avec des professionnels de l’immobilier leur assurant toute la garantie nécessaire, qualitative et juridique », justifie Moussa Coulibaly, le directeur du salon et président d’Ethik Agency.

L’immobilier dans tous ses états. Intervenant après deux éditions du salon de l’habitat qui ne furent pas un franc succès, l’ événement se devait de promouvoir en un seul lieu, l’immobilier malien sous ses multiples formes – du bien particulier au local industriel en passant par la parcelle, le logement, le bureau, le commerce – mais aussi les produits financiers, fiscaux et assurances ainsi que les services liés à l’immobilier.

←Moussa Coulibaly

C’est ainsi que promoteurs et agents immobiliers, banques et assurances, ingénieurs conseils, architectes, entrepreneurs du bâtiment, urbanistes, géomètres experts, gestionnaire de biens, fournisseurs de matériaux de construction, décorateurs d’intérieur, notaires … se sont tous retrouvés pour offrir leur services aux investisseurs maliens et étrangers.

Un besoin très fort. Selon le ministre de la promotion de l’investissement et du secteur privé, Mamadou Gaoussou Diarra, assurant l’intérim du ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, les études menées dans le secteur du logement au Mali ont fait ressortir un besoin très fort d’environ 440 000 unités d’habitation pour tout le territoire national, dont 200 000, soit 45, 5%, au titre de la diaspora. « Ce salon offrira sans aucun doute à vous, Maliens vivant en France, des opportunités de facilitation et de garantie pour l’acquisition des logements au Mali », avait-il souhaité.

Pour Moussa Coulibaly un salon, c’est surtout une promesse de vente. «Tout visiteur à un salon est un prospect et c’est à l’exposant de transformer ce prospect en client », a-t-il indiqué. Pari réussi pour la plupart des exposants. C’est pourquoi rendez-vous est pris pour la deuxième édition en juin 2016.

M. TRAORE