L’opération Barkhane tue 12 terroristes
Les forces spéciales françaises de l’opération Barkhane dans le nord du Mali.
L’information a été révélée lundi 2 février par le ministère français de la Défense. Un convoi de véhicules transportant des jihadistes maliens a été intercepté dans la nuit du 30 au 31 janvier par les forces spéciales françaises de l’opération Barkhane dans la zone est de l’Adrar des Ifoghas, non loin de la localité d’Abeïbara. « Une douzaine de terroristes ont été mis hors de combat » et « les forces françaises n’ont subi aucune perte », a précisé le ministère de la Défense.
L’opération a été possible grâce à un renseignement d’opportunité obtenu par les forces spéciales. L’opération a fait douze morts, quelques blessés, deux ou trois prisonniers. De l’armement a été également saisi alors que des pick-up ont été détruits. Une nouvelle qui tombe bien au moment où les casques bleus de l’ONU et l’armée malienne ont du mal à contenir le retour dans le nord des jihadistes décidés à reprendre la zone depuis la fin de l’opération Serval.
Mise en œuvre de la résolution 2085 du 20 décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies, Serval est une opération militaire multinationale qui s’est déroulé du 11 janvier 2013 au 15 juillet 2014. Elle devait aider à « reconstituer la capacité des forces armées maliennes » pour permettre aux autorités de reprendre le contrôle des zones du nord de son territoire, tout en préservant la population civile. Car depuis le 17 janvier 2012, un conflit armé oppose dans le nord du Mali, l’armée aux rebelles touaregs et aux groupes jihadistes.
Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane est une opération menée par l’armée française et vise à lutter contre les groupes armés djihadistes et terroristes dans toute la région du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad). Elle n’a ni le mandat ni les moyens de l’opération Serval.
Ahmadou DIALLO