Mali – Guinée (1-1) : le destin des Aigles remis au tirage au sort
Maliens et Guinéens se sont neutralisés et séparés sur un score nul au bout du suspense.
Il faudra un tirage au sort jeudi pour savoir qui du Mali ou de la Guinée, incapables de se départager (1-1), participera aux quarts de finale de la CAN.
Le Mali et la Guinée n’ont plus qu’à croiser les doigts. Les deux équipes ont terminé à égalité parfaite à la deuxième place du groupe D de la CAN derrière la Côte d’Ivoire après leur match nul (1-1) mercredi à Bata. Avec le même nombre de points (3), la même différence de buts (0), et le même nombre de buts marqués (3). Comme le règlement de l’épreuve l’indique, il faudra donc un tirage au sort jeudi pour déterminer laquelle des deux nations affrontera le Ghana en quarts de finale.
La Guinée pensait avoir fait le plus dur pour éviter ce scénario en ouvrant rapidement la marque par Kévin Constant (15e), mais le Mali, qui avait manqué un penalty par Seydou Keïta (18e), est finalement revenu au score en tout début de seconde période grâce à une reprise de la tête de l’attaquant messin, Modibo Maïga (47e).
Pas de chance. Les Maliens sont ceux qui ont le plus de regrets à nourrir, faute d’avoir mieux concrétisé leurs occasions. Les Aigles ont eu la chance de bénéficier eux aussi d’un penalty, pour une main de Camara sur un tir puissant de Modibo Maiga, dans tous les bons coups mercredi soir et auteur de l’égalisation de la tête au retour des vestiaires sur un excellent centre d’Abdoulaye Diaby. En bon capitaine, Seydou Keita a pris ses responsabilités mais à l’image de son match, où il n’a pas été très heureux, il n’a pas assez appuyé son tir (17e), facilement capté par Yattara. Le portier guinéen, pas toujours impérial dans les airs, a ensuite repoussé plusieurs tirs puissants, comme face à Maiga (35e) et surtout N’Diaye (54e). Il a aussi eu un peu de chance sur cette frappe de Diaby détournée par Sylla (9e) en corner.
De chance, il en sera encore question demain matin. La nuit sera longue, très longue pour Guinéens et Maliens. Difficile de fermer l’œil, angoissé à l’idée de quitter la CAN sur un coup de dé. Le prix à payer pour décrocher le 8e et dernier billet pour les quarts de finale.
Source : Eurosport