Monde du football malien : Un mélange de torchons et de serviettes
Le Ministre Housseini Amion Guindo et le président de la FEMAFOOT Boubacar Diarra dit Baba
Monde du football malien : Un mélange de torchons et de serviettes Miné par des querelles de clochers, le monde du football malien est un assemblage d’incompétents, de corrompus et de vendus. Des dirigeants aux journalistes, rares sont les acteurs du ballon rond à pouvoir monter aujourd’hui sur l’arbre de la transparence, tant les pantalons de nombre d’entre eux sont troués. Depuis des lustres, les acteurs, par médias interposés, se donnent en spectacle. Rien que pour leurs seuls intérêts, et non celui du football malien. Dans le gouffre depuis un certain nombre d’années, le football malien ne sortira pas de sitôt de sa longue et lente agonie. Et ses fossoyeurs ont pour noms : les membres du bureau fédéral, certains dirigeants de nos grandes équipes, de nombreux mercenaires de la plume et du micro qui ne méritent nullement le titre de journalistes, des supporters-hooligans qui garnissent nos gradins. Venus pour donner un nouvel élan à notre sport roi moribond, les différents bureaux fédéraux (Tidiane Niambélé, Salif Kéïta, Hamadoun Kola Cissé, paix à son âme, Boubacar Diarra) ont plus que déçu. Il serait d’ailleurs fastidieux d’énumérer le nombre de casseroles traînés par ces bureaux : copinage, clientélisme, affairisme, querelle enfantine. Tout cela sous l’œil complice d’une certaine presse, manipulée à souhait. Cette presse qui fait honte et qui n’a de motivation que pour l’argent (gombo, Na, la sauce). Spécialisés dans la calomnie, le chantage, le mensonge, nombre de prétendus journalistes sportifs creusent quotidiennement, et à dessein, la tombe du football malien. Semi analphabètes pour la plupart, ces mercenaires de la plume et du micro ont vendu depuis belle lurette leur âme aux diables, plutôt leur dignité aux plus offrants. On leur fait écrire, dire ce que l’on veut, moyennant bien sûr argent. Ils ne vivent que de ça. Eux n’aiment voir que le chaos, le désordre dans le football malien pour en tirer bénéfice. Tant que cette race de journalistes fréquentera les tribunes de presse de nos stades, le sport malien, en particulier le football malien, végétera pour longtemps dans les marécages boueux de la contre-performance. Dans cette marmaille de fossoyeurs du football malien, on retrouve également certains dirigeants sportifs qui se vouent une haine viscérale. L’éternelle rivalité malsaine entre le Stade et le Djoliba est mise à profit pour déterrer toutes les haches de guerre. La guerre, toujours la guerre entre ces dirigeants haineux. A chaque renouvellement du bureau fédéral, c’est la « guerre mondiale». Dès l’installation du nouveau bureau fédéral, les perdants s’attèlent à savonner la planche. Les dirigeants des deux clubs phares du pays entraînent les autres dans leur sillage. L’intérêt collectif est sacrifié. Ces gens-là (dirigeants du Stade et du Djoliba) se foutent royalement du rayonnement du football malien. Il y a qu’eux qui comptent :égocentriques, méchants, Raba-joies…Ils pensent que le football malien est leur propriété privée. La récente décision du Ministre des Sports de dissoudre la Fédération malienne de football schématise à souhait ce chaos.
NB : Un article (contextualisé) que j’ai publié le 28 mars 2006
Ibrahim GUINDO
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