Politique

La rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé samedi à Bamako l'accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale, censé permettre de tourner la page du jihadisme dans cette partie du Sahel.

Un représentant de la rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé samedi à Bamako l'accord de paix déjà entériné par le camp gouvernemental et la médiation internationale

Le processus de paix au Mali entre cette semaine dans une phase déterminante. Dans cette perspective, les ministres des Affaires étrangères des Pays-Bas et de la France, Bert Koenders et Laurent Fabius, appellent toutes les parties à assumer leurs responsabilités et lancent un appel aux européens à contribuer...

Les groupes pro-gouvernementaux se sont retirés vendredi 19 juin de la ville stratégique de Ménaka, dans le nord du Mali, comme le réclamaient les séparatistes touaregs en échange de leur acceptation de signer l'accord de paix samedi à Bamako.

Le gouvernement malien a levé les mandats d'arrêt lancés contre des responsables de la rébellion à dominante touareg, à quelques jours de la signature prévue par les rebelles d'un accord de paix avec Bamako, a appris jeudi l'AFP auprès des deux parties.

Selon une source sécuritaire, quatorze combattants du groupe al-Mourabitoune auraient été tués lors d’un affrontement avec des membres des katibats liées à al-Qaïda, près de Gao au nord du Mali, dimanche dernier.

La force de l'ONU au Mali (Minusma), qui a subi les plus lourdes pertes parmi les missions de l'ONU, n'a pas l'entraînement, la logistique et les capacités de renseignement nécessaires pour remplir au mieux sa mission, a déploré mercredi 15 juin son commandant.

Hier, ils vendaient leurs frères en échange de pacotilles. Aujourd’hui ils vendent notre pays en échange d’une impunité chimérique et d’une poignée d’euros. Demain il ne nous restera que nos yeux pour pleurer des larmes de sang.

Si des inconnus menacent des soldats français de la force Barkhane dans le nord du Mali, leur chef va alerter ses supérieurs, consulter ses adjoints, son chef des opérations. Mais aussi sa juriste.

La section de France des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE An Ka Wuli) a désormais un bureau consensuel après des mois de divergences.

C'est une première pour le sud du Mali. Un gendarme a été tué mercredi lors d'une attaque attribuée à des jihadistes dans la ville de Misséni, près des frontières ivoirienne et burkinabè.

L’armée française a entrepris la reconnaissance d’une piste d’aviation dans le nord du Mali laissé à l’abandon depuis des années. Réhabilitée, elle pourrait donner à l’opération française Barkhane un avantage stratégique non négligeable dans la traque des djihadistes dans la zon...

Les responsables des groupes d’autodéfense qui contrôlent la ville n’entendent pas quitter Ménaka. La tension était palpable, mardi 9 juin, à Ménaka où les populations ont organisé des manifestations contre le départ de GATIA (groupe d’autodéfense Touareg Imghad et alliés). Lé même jour, les...

L'annonce de la signature de l'accord de paix par les indépendantistes touaregs de la Coordination des mouvements de l'Azawad annonce un nouveau chapitre de la crise malienne.

A force de persévérance, les rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad ont réussi à imposer leurs points de vue à la médiation internationale face à un gouvernement malien amorphe.

Le vendredi 5 juin, le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), ont signé à Alger, les conclusions des consultations sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger et l’arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités notamment à Ménaka.