Salon de l’entrepreneuriat malien en France : pour relever les défis de la création d’entreprise au Mali
Discours introductif du président d’Ethik Agency Moussa Coulibaly en présence du maire de Bagnolet, Tony Di Martino, de l’ambassadeur délégué du Mali à l’Unesco, Oumar Keita et de nombreuses personnalités.
Pari réussi pour le premier salon de l’entrepreneuriat malien en France qui pourrait s’imposer à l’avenir comme un tremplin pour la création d’entreprise au Mali.
Le salon de l’entrepreneuriat malien en France s’est tenu du jeudi 3 au samedi 5 mars 2016 à Novotel Paris Est à Bagnolet près Paris. L’événement était une initiative d’Ethik Agency en partenariat avec le Club des entrepreneurs maliens de France (CEMF) et l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (Api-Mali) avec le soutien opérationnel du Ministère de l’emploi, de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne qui a mobilisé l’ensemble de ses structures à savoir les directions générales de l’agence nationale pour l’emploi (Anpe) l’agence nationale pour l’emploi des jeunes (Apej) le fonds d’appui à la formation professionnelle et l’apprentissage (Fafpa) ainsi que le Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (Procej).
Le Maire Bagnolet, Tony Di Martino, a tenu remercier les organisateurs pour le choix de sa ville qui abrite le consulat général du Mali en France depuis quelques années.
Le Délégué du Mali à L’Unesco, Oumar Keita a dans son adresse souligné l’intérêt de l’événement qui ne s’intéresse pas seulement aux jeunes diplômés, mais à l’immigré de base tout comme au retraité actif qui dispose d’une certaine épargne pour créer son affaire une fois de retour au pays tandis que les deux premiers manquent d’argent et surtout de savoir et d’expérience souvent.
L’office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a tenu également à jouer un rôle majeur dans le cadre de ses missions d’aide au retour volontaire des immigrés. Ce service, placé sous la tutelle du Ministère de l’intérieur, vient d’adopter un dispositif « globalisé », pouvant inclure à la fois des aides au retour et des aides à la réinsertion pour une meilleure visibilité de ces aides, tant vis-à-vis des publics cibles que des acteurs institutionnels et associatifs, dans un but de réinstallation durable dans le pays de retour. A cet égard, il a signé un accord avec le gouvernement du Mali dont le contenu n’a pas été rendu public encore.
Les trois jours du salon ont permis d’aborder des conférences thématiques animées par l’Ofii et le Procej sur les aides au retour et les dispositifs pour le renforcement des compétences des jeunes.
Lors de la grande plénière dans la journée de vendredi, les services du Ministère de l’emploi représentés par leurs directeurs généraux ont aux côtés du Ministre Mahamane Baby apporté des informations détaillées sur les dispositifs d’accompagnement dans l’emploi, la formation et la création d’entreprise notamment l’Api qui a déjà cautionné les projets de deux jeunes maliens de la diaspora présent lors du Panel Entrepreneuriat Jeune et Entrepreneuriat Féminin.
A noter que le Pmu Mali qui cofinance les structures comme l’Anpe, l’Apej et le Fafpa en y injectant des dividendes conséquents en plus de la retenue sur la masse salariale, était donc en toute logique stratégique le sponsor de l’événement qui a enregistré une très forte mobilisation auprès de la diaspora malienne de la France entière.
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