Six civils tués dans le Nord du Mali
Manifestations à Bamako pour soutenir le GATIA à Ménaka.
Au moins six civils, dont un employé d’une ONG, ont été tués jeudi lors d’affrontements entre les séparatistes touaregs de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et des miliciens pro-gouvernementaux dans le nord du Mali.
Les combats entre les rebelles et le Groupe d’autodéfense touareg Imrad et alliés (GATIA) ont éclaté à Tin-Fadimata, à 30 km au nord de Ménaka où un cessez-le-feu avait déjà été violé à de multiples reprises.
La branche espagnole de l’ONG Action contre la faim (ACF) a indiqué qu’un de ses employés maliens avait trouvé la mort lors de ces affrontements. Elle a décidé de suspendre ses opérations dans le secteur.
Une source citant des témoins a dit que deux enseignants, deux élèves et un muezzin avaient également été tués. La mission locale des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (Fama) ont confirmé la reprise des combats.« Les Fama sont positionnées à Ménaka pour protéger la population. Si la CMA veut prendre la ville, elle aura affaire aux Fama », a averti un porte-parole militaire.
La Minusma a également annoncé l’envoi de casques bleus qui auront pour mission d’établir une zone de sécurité à cinq kilomètres de la localité afin de protéger ses habitants. « Nous les avons avertis que c’est la ligne à ne pas franchir », a souligné Radhia Achouri, porte-parole de la Minusma.
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT MALIEN Dans la matinée du mercredi 20 mai 2015, des éléments de la CMA ont attaqué le village de Tin-Hamma, cercle d’Ansongo, faisant trois (3) morts, tous des civils et pillant les biens de paisibles populations. Les Forces armées du Mali sont aussitôt intervenues sur les lieux, repoussant les assaillants et saisissant d’importants matériels de guerre. Cette attaque été suivie le lendemain de règlements de compte sanglants entre des éléments de groupes armés appartenant à ladite localité. Le Gouvernement de la République du Mali condamne sans réserve ces actes malheureux perpétrés contre les populations innocentes et les forces républicaines de défense et de sécurité nationales. Cette attaque de Tin Hamma intervient après celles de Bambaramaoudé et Bintagoungou, dans la logique d’une série d’actes de violence récurrents entrepris par la CMA. Aussi, le Gouvernement de la République du Mali s’étonne-t-il des allégations d’exactions attribuées aux forces armées nationales contre des populations suite aux évènements de Tin Hamma. Le Gouvernement s’insurge contre de telles accusations et invite les différentes sources à éviter l’amalgame et la surenchère. Le Gouvernement invite la médiation internationale et la communauté internationale à agir pour faire respecter l’Accord pour la Paix et la réconciliation du 15 mai 2015 dont elles sont garantes. Bamako, le 22 mai 2015
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La différentes attaques contre les casques bleus dont la mission est bien connue est une interpellation de l’ONU pour sortir la grande preuve de son efficacité. Le message c’est que Mali ou Minusma tout est pareil pour les saboteurs de la paix.Sans prêcher Machiavel, frappez dur et fort vous serez craints disait Balzac.