Un groupe jihadiste revendique l’attaque d’une base de l’ONU

«Nous revendiquons au nom de tous les moujahidines l’attaque contre le camp de Kidal» qui est «une réponse à la violation de nos terres par les ennemis de l’islam», a déclaré brièvement à l’AFP Hamadou Ag Khallini, un responsable d’Ansar Dine, dirigé par l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly. Ce dernier avait menacé en août dans une vidéo la France et ses alliés.

La Minusma a précisé que 20 personnes avaient également été blessées, dont quatre grièvement, dans cette attaque. «Les terroristes ont tiré et sont repartis» vers une destination inconnue, selon une autre source onusienne. Selon Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma  interrogé par Reuters, «quatre ou cinq roquettes sont tombées à l’intérieur de la base».

Une semaine après la prise d’otages de Bamako. «Ceux sont les ennemis de la paix» qui sont les auteurs de l’attaque», a affirmé un conseiller municipal de Kidal. «Je souhaite réaffirmer que ces attaques n’entameront pas la détermination des Nations Unies à soutenir le peuple malien et le processus de paix, y compris à travers son assistance à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali», a déclaré Mongi Hamdi, le représentant spécial du secrétaire général (RSSG) et chef de la Minusma.

Cette attaque intervient alors que la capitale malienne, Bamako, a été le théâtre le 20 novembre, d’une tuerie perpétrée par des terroristes, dans un hôtel de luxe du centre-ville. Les soldats français et ceux de la Minusma tentent de rétablir la paix et le calme au Mali depuis 2013.